Mam au Palais des Lutins

Maison d'Assistantes Maternelles "AU PALAIS DES LUTINS"

45 rue de l'Ecole

57220 FOULIGNY

03 87 74 25 13

aupalaisdeslutins@gmail.com

Un énorme merci aux habitants de Fouligny pour votre merveilleux accueil lors de notre passage avec les enfants pour Halloween. Les Tatas vous remercient beaucoup.

 

Laure, Pascaline, Sandrine, Sophie sont quatre assistantes maternelles pleines d’envie et d’ambition. Le 1er juin, elles accueilleront les bambins dans une nouvelle maison à Fouligny. Leur MAM (maison d’assistants maternels) à Guinglange ne leur convenait plus.

Pour Laure Fievet, Pascaline Leroux et Sandrine Menninger, tout a commencé en 2018 au premier étage de la mairie-école de Guinglange où elles avaient installé leur maison d’assistants maternels (MAM). Solution idéale puisque deux des trois assistantes maternelles habitent la commune. Très vite, les demandes d’accueil des enfants de 0 à 3 ans affluent. L’espace devient trop exigu. « Alors, nous avons songé à déménager dans une plus grande maison du village, explique Sandrine. Sauf que nous n’avons pas obtenu la dérogation du maire nous permettant, en tant qu’établissement recevant du public, de nous affranchir des travaux d’accès aux personnes en situation de handicap. » Les trois professionnelles trouveront la solution à trois kilomètres de là, à Fouligny.

Une aide financière de 80 %

Un premier contact avec le maire Antoine Bour en 2021, des discussions, des concessions, une dérogation pour accueillir les parents en situation de handicap à la mairie ou salle des fêtes accessible aboutissent aujourd’hui à la prochaine ouverture de la MAM en lieu et place de la mairie-école fermée depuis quatre ans. « Nous avons décidé de leur louer l’ensemble du bâtiment ainsi que le jardinet mitoyen pour 800 euros par mois. Mais pas en l’état. Nous avons financé la remise aux normes du circuit électrique, changé les planchers en très mauvais état, isolé les murs et les plafonds », détaille le premier magistrat. Un chantier estimé à 75 000 € HT puis augmenté de quelque 3 000 euros liés aux mauvaises surprises sur cette bâtisse centenaire.

« Dans le cadre du Piaje , le Plan d’investissement pour l’accueil du jeune enfant, nous bénéficions d’une aide financière de la Caisse d’allocations familiales à hauteur de 80 % Le reste à charge de la commune est d’environ 18 000 € HT », calcule Antoine Bour. Des dépenses qu’il limite au maximum en mettant lui-même la main à la pâte pour les travaux de réfection tout comme les époux de Laure, Pascaline, Sandrine et, depuis peu, celui de Sophie Noirot, l’actuelle secrétaire de mairie de Fouligny qui rejoint à son tour le trio féminin.

Éviter les querelles de voisinage

Les quatre assistantes maternelles pourront alors accueillir et garder 16 enfants à la MAM Au palais des lutins. Ce projet est gagnant-gagnant pour les deux parties. « Nous allons apporter de la vie au village. Vous verrez quand on va se balader avec les poussettes ! », s’enthousiasme Sandrine. La commune y voit une belle opportunité pour réhabiliter et entretenir un immeuble inoccupé depuis 2018. « Il n’était pas question de relouer l’étage à des particuliers au risque de se prendre à nouveau des querelles de voisinage liées à l’occupation de la salle des fêtes en fin de semaine. Le week-end, la MAM sera fermée et laissera le parking libre pour le stationnement des voitures. Ce projet est vraiment une belle opportunité ! », ajoute le maire. Et pour les assistantes maternelles, « une nouvelle page à ouvrir ».

Sandrine, la meilleure nounou de France

Depuis qu’elle a été désignée « meilleure nounou de France » dans la catégorie handicap en 2019, Sandrine Menninger est très sollicitée par les jeunes parents souhaitant lui confier leurs bébés. L’assistante maternelle met tellement de cœur à son métier qu’elle a créé des liens indéfectibles avec les familles : « Je suis la tata de leurs enfants ». Une de ses plus belles rencontres reste celle d’Émilie Gauthier qui lui avait confié son petit Tom , alors âgé de 2 ans, souffrant d’une maladie génétique rare, associée à un retard de langage et de psychomotricité. Aujourd’hui, le petit garçon a 7 ans et ne cesse d’évoluer : « Il marche, dit quelques mots et je suis devenue sa marraine de cœur », fait savoir la Longevilloise.